Histoire
La rivière d’antan
Autrefois axe vital de l’économie locale, la rivière Dordogne ne voit plus ses gabarres (argentats, coureaux et courpets sur le secteur) descendre son cours depuis l’arrivée et le développement de la voie ferrée au début du 20ème siècle. La descente de la Dordogne s’effectuait lors des hautes eaux, appelées « marchandes », et s’avérait périlleuse au passage des nombreux rapides ou « malpas » aux noms évocateurs : la despolha (la dépouille), le saut du diable, la Gratusse, … A leur arrivée, les gabarres étaient souvent vendues pour bois de chauffage, cependant, quelques unes effectuaient la « remonte », à l’aide de voiles puis à la « traille », halées par des bœufs ou des chevaux, parfois par des hommes pour certains passages étroits.
La Dordogne au fil des siècles
Les cales ou peyrats permettaient autrefois le chargement et déchargement des marchandises ainsi que la réparation des gabarres endommagées. C’était également le lieu où les passeurs, à l’aide d’un bac, faisaient traverser la rivière.
à la descente
Bois (chêne pour les tonneaux, châtaignier pour les piquets de vigne)
Vins
Blé, châtaignes et autres produits agricoles
Charbon de bois
Production des forges locales
Autres produits locaux divers
à la remonte
Sel
Sucre
Poissons séchés ou salés
Café
Faïences
Étoffes